MANTEGAZZA - Almanacco igenico popolare - Piccolo dizionario

DELLA CUCINA 81 gantuano dei ventricoli, come pub essere sor- bita e digerita dalle labbra d'un moribondo; cibo pei sani, pei malati e pei convalescenti, cibo che sembra aver involato al mare il più salso dei suoi aromi, e le più voluttuose e celate sue virtù. Un cuoco-poeta cantò le ostriche in que- sti versi, che sono però meno buoni di esse : Péton s ces « truffes de la mer » Qu'en son siècle exaltait Horace, Par d'immortels vers pleins de grâce . L'huitre à Rome est un mets si cher, Qu'au dire de Pline et Macrobe Aux seuls pontifes on en sert. — (Notre bouche aussi bien les gobe, Ces huître s qu'un moderne en us, Nommait « Oreilles de Venus, » Pour leurs qualité s excitantes), On sait qu'un des Apicius Eut, par ses notions savantes, L'art d'en envoyer des vivantes A' ï rajan, vainqueur belliqueux Des Parthes. — Aux huitres, chef-queux, Me dit-on, offre nous des fraîches, C'est la le secret de leurs pêches t L'huitre est un hasard, un éclai r Qui passe avec les mois en JB. L'ostrica è sempre da preferirsi cruda ed è utile anche bere con essa l'acqua che la Almanacco, ecc. 6

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